Le correspondant de Monte Carlo à Damas, Uday Mansour, a rapporté que le président syrien Ahmad Al-Sharaa a rejeté une demande soumise par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, concernant la libération de détenus de l'armée algérienne et des milices du Polisario.
Des sources journalistiques ont précisé que ces détenus combattaient aux côtés des forces de Bachar al-Assad aux alentours d'Alep et ont été capturés par Hay'at Tahrir al-Sham lors de l'offensive lancée fin novembre, qui a conduit à la chute du régime.
Répondant aux assertions fallacieuses de l’ambassadeur algérien à l’ONU, Amar Bendjama au sujet de la question du Sahara marocain, lors du séminaire du C24 qui se tient actuellement à Caracas au Venezuela, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc à l’ONU, Omar Hilale l’a interpellé sur sa présence à Caracas, alors qu’il a mandat du groupe arabe pour défendre ses causes à New York.
Le 24 août 2023, le BRICS, l'organisation des pays émergents composée de la Chine, de l'Inde, du Brésil, de la Russie et de l'Afrique du Sud, a annoncé l'admission de 6 nouveaux membres, l'Argentine, l'Arabie saoudite, l'Égypte, les Émirats arabes unis, l'Éthiopie et l’Iran, L'Algérie, qui avait également fait acte de candidature, a été recalée.
Ce revers est un coup dur pour le président algérien Abdelmadjid Tebboune, qui avait fait de l'adhésion de son pays aux Brics une priorité.
L'Algérie a créé de toutes pièces le conflit régional sur le Sahara marocain, parrainé la création du Polisario et lui a fourni un soutien politique, diplomatique, financier et militaire pour satisfaire ses caprices géopolitiques. C'est ce qu'a déclaré l'avocat français Jérôme Besnard lors d'une conférence sur les expériences marocaines et serbes dans la défense de l'intégrité territoriale et de la souveraineté nationale, tenue à Belgrade.
Le règlement du différend régional sur le Sahara Marocain n’est plus qu’une question de temps, pourvu que la principale partie à ce différend régional, à savoir l’Algérie, s’inscrive de bonne foi dans le processus des tables rondes de l’ONU, conformément à la résolution 2602 du Conseil de Sécurité.
Le rôle de l'Algérie dans la question du Sahara occidental est sujet à débat, mais il est largement reconnu que l'Algérie ne peut être considérée comme une simple observatrice du conflit, mais plutôt comme une partie directe. Il y a plusieurs raisons à cela.