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Professeur Nikaky Lygeros

Pourquoi le Sahara Occidental est marocain, selon Nikaky Lygeros

La marocanité du Sahara est un fait indiscutable. Elle est largement acceptée par la Communauté internationale, comme en témoignent l’ouverture d’une trentaine de Consulats généraux à Laayoune et à Dakhla, ainsi que l’appui explicite de plus de 100 pays à l’Initiative d’Autonomie sous la souveraineté du Maroc, comme seule et unique solution de ce différend régional.
Mon pays la Grèce, à l’instar de nombreux autres pays européens, appuie également cette Initiative. Je me réjouis par ailleurs de l’appui de nombreux de pays à l’Initiative d’Autonomie, dont Israël, l’Ukraine, l’Autriche, la Serbie, la Suisse, Malte, le Cambodge, Brunei Darussalam, et le Bénin. 
L’ensemble de ces développements trouvent leur fondement à la fois dans les droits historiques du Maroc sur le Sahara, mais aussi dans la dynamique irréversible que connaît la région sur le terrain, notamment la mise en œuvre du Nouveau Modèle de Développement pour les Provinces du Sud, d’un budget de 8 milliards d’euros.
En parallèle, la majorité des États membres de l’ONU ne reconnaissent pas la pseudo « république sahraouie », et appuient le processus politique onusien comme seule voie pour parvenir à une solution politique définitive au différend régional sur le Sahara. 
A cet égard, je souhaite souligner que la pseudo « république » ne représente qu’une émanation des intérêts géopolitiques et l’agenda hégémonique du pays-hôte des camps de Tindouf. Elle n’a ni territoire, ni population, ni gouvernement. La population sahraouie vit dans sa grande majorité au Sahara marocain, où elle participe activement au développement de la région et à la vie démocratique par l’intermédiaire de ses élus locaux. 
Ces élus, dont certains sont parmi nous, participent également aux travaux du Comité des Vingt-Quatre sur invitation officielle de la Présidence du Comité.
A contrario, le « polisario » n’a aucune qualité ni légitimité. Il est installé et maintenu par l’Etat-hôte des camps de Tindouf, et se livre aux pires abus des droits de l’Homme pour étouffer la contestation dans les camps. Cette situation est dramatique, et exige une action urgente de l’ONU pour amener l’Etat-hôte à respecter ses obligations en vertu du droit international humanitaire. 
Le consensus international grandissant autour de la souveraineté du Maroc sur le Sahara et le référentiel du Conseil de Sécurité sur le différend régional sur le Sahara viennent confirmer la déchéance définitive de la thèse du réferendum et de l’indépendance, auxquels seuls le « polisario » et son pays hôte continuent de croire. 
Face à cet élan inexorable, le « polisario » et son pays-hôte se sont enfermés dans la stratégie de la fuite en avant permanente. Preuve en est, dans le monde, le seul pays dans le monde qui s’oppose à l’Initiative d’Autonomie est le pays-hôte des camps de Tindouf.  
L’obstination ce pays refuser de s’engager dans le processus politique retarde le règlement définitif du différend régional sur le Sahara marocain, prend en otage les populations des camps de Tindouf, et hypothèque l’avenir des peuples de la région. 

 

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