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L’Ambassadeur d’Algérie perd ses moyens face à un expert mexicain du développement international

L’Ambassadeur d’Algérie perd ses moyens face à un expert mexicain du développement international

L’Ambassadeur d’Algérie à Mexico, Djamel-Eddine Grine, s’est fendu d’un soi-disant « droit de réponse » agressif vis-à-vis de M. Pedro Diaz de la Vega, éminent expert mexicain en développement international, après que celui-ci ait publié une analyse factuelle du contexte et des enjeux du briefing du Conseil de Sécurité de l’ONU sur la Question du Sahara marocain, tenu le 20 avril dernier, dans le média électronique La Voz del Arabe.

Dans ce brulot, le diplomate algérien accuse l’expert mexicain « d’une forte hostilité envers l’Algérie, alliant partialité et mauvaise foi », qui se seraient manifestée par des « accusations infondées […] inspirées, si ce n’est dictées par ses tuteurs marocains ».

Pourtant, M. Diaz de la Vega n’avait fait qu’énoncer l’ensemble des faits objectifs caractérisant la dynamique actuelle de la question du Sahara marocain, à savoir l’appui international grandissant à l’Initiative Marocaine d’Autonomie et à la souveraineté du Maroc sur son Sahara, l’ouverture de vingt-cinq Consulats Généraux à Laâyoune et à Dakhla, et l’adoption de la résolution 2602 du Conseil de Sécurité, qui érige le format des tables rondes, avec la participation de l’Algérie, comme seul format de discussion pour parvenir à la solution politique.

S’appuyant sur les documents onusiens de référence que sont les résolutions du Conseil de Sécurité et les Observations du Comité des Droits de l’Homme de l’ONU, l’expert mexicain a également mis en exergue la responsabilité de l’Algérie dans la situation humanitaire désastreuse des camps de Tindouf, en particulier sa dévolution illégale d’autorité au profit d’un groupe armé non-étatique et les conséquences dramatiques sur la situation des droits de l’Homme que cette situation de non-droit engendre.

L’agressivité du diplomate algérien envers M. Diaz de la Vega, qui a exercé d’importantes responsabilités au sein du Gouvernement mexicain, vient démontrer une nouvelle fois l’implication pleine et entière de l’Algérie en tant que partie principale au différend régional sur le Sahara marocain.

Le ton hostile adopté par M. Grine trahit également une certaine fébrilité devant les avancées importantes que connaît l’appui international à l’Initiative Marocaine d’Autonomie, en particulier en Amérique Latine et dans les Caraïbes.

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