Aller au contenu principal
La question d’enrôlement d’enfants soldats par le polisario et l’Algérie portée devant le Parlement européen et le Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

« En Algérie, on recrute de jeunes enfants »

Un groupe d’eurodéputés a adressé une question – avec demande de réponse écrite- au Haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Joseph Borrell, sur un phénomène dénoncé à plusieurs reprises par les organisations internationales, y compris l’ONU : celui de l’enrôlement d’enfants soldats par le polisario, sous la supervision de l’armée algérienne.
Le front polisario, un mouvement séparatiste soutenu par l’Algérie s’adonne de façon systématique depuis des années à cette pratique odieuse d’exploitation de centaines d’enfants marocains Sahraouis. Les séparatistes enlèvent les enfants à très jeune âge à leurs familles qui vivent séquestrées dans les camps de Tindouf, en Algérie, en vue de les montrer contre le Maroc et son intégrité territoriale.
Cette pratique scandaleuse, qui renvoie au paidomazoma  et évoque des souvenirs cauchemardesques d’un passé qu’on croyait révolu existe bel et bien de nos jours sur le sol algérien. Les enfants sont soumis à une formation militaire, convertis et entrainés entre autre au tir, au lieu de jouer, être éduqué et profiter de leur enfance dans des conditions de vie décentes. Leur enrôlement commence à un très jeune âge, afin de les transformer en de machines de guerre qui n’hésitent à exécuter leurs parents-mêmes ou leurs amis.
Cette interpellation intervient peu de temps après la tenue à Genève de la 46ème session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU qui a été l’occasion pour plusieurs militants et organisations des droits humains de dénoncer les violations commises à l’encontre des enfants dans les camps de Tindouf, en Algérie et leur enrôlement de force dans les milices du polisario.
De jeunes enfants :
Selon le groupe d’eurodéputés, les sbires du polisario n’hésitent pas à recruter des enfants âgés entre 12 et 13 ans en tant que soldats et à les faire parader. Plusieurs organisations gouvernementales et médias internationaux, déplorent les députés européens, ont dénoncé « cette pratique odieuse, qui bafoue les droits fondamentaux des enfants ». Des médias européens, ajoutent-ils à la question déposée, ont publié des articles illustrés de photos et de vidéos sur lesquels on peut voir des enfants en uniforme participant à une parade militaire sur le sol algérien. Ces photos et vidéos, soulignent les députés européens, « témoignent de l’ampleur croissante et préoccupante de ce phénomène dans les camps de Tindouf, en Algérie ».
Sur la base de ces preuves irréfutables, les députés européens demandent s’informer sur les mesures que le Service européen pour l’Action extérieure entend prendre pour protéger les droits de ces enfants dans les camps militaires et empêcher leur exploitation à l’avenir, tout en interpellant Josep Borrell sur les mesures qu’il compte également prendre pour contraindre l’Algérie à respecter ses engagements internationaux pour ce qui est des violations des droits de l’enfant commises sur son sol.
Il est noté que, depuis le début du différend autour du Sahara, près de 8,000 enfants auraient été enlevés et déportés pour des entrainements militaires à l’étranger, notamment en Algérie, à Cuba, en Libye, en Syrie et au Venezuela, avait rappelé l’expert en relations internationales, Metteo Dominici devant le Conseil des droits de l’homme à Genève. M. Dominici s’était élevé contre les vidéos publiés par la machine de la propagande du polisario et de l’Algérie montrant des enfants embrigadés et formés à la guerre, lesquelles images ont été tournées dans les camps de Tindouf sur le dol algérien après avoir rompu le cessez-le-feu onusien, le 13 novembre 2020.
Cet enrôlement forcé d’enfants jouit toujours d’une impunité incompréhensible, bien qu’il s’agisse d’une violation flagrante des traités internationaux portant sur la protection et la défense des droits de l’enfant. Il s’agit d’un crime international, qui engage des poursuites pénales et exige la supervision pour toutes les parties impliquées, au niveau international. 
 

Ajouter un commentaire