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La chimère de la pseudo « rasd » : Écran de fumée d’une organisation criminelle.

La chimère de la pseudo « rasd » : Écran de fumée d’une organisation criminelle.

Les Chefs d’États ou de Gouvernement des Etats membres de l’Union Européenne et de l’Union Africaine se sont réunis à l’occasion du sixième sommet UE-UA qui s’est tenu le 17 et 18 Février 2022 à Bruxelles. A cette occasion, le porte-parole de l’Union Européenne s’est exprimé au sujet de la présence du chef du polisario au Sommet : « Le point fondamental à clarifier est que pour ce Sommet, l’Union Européenne est co-organisateur avec l’Union Africaine (…) donc c’est l’UA qui s’est chargée de l’invitation », il précise malgré cela que cette invitation « ne change rien à la position de l’UE », à savoir qu’elle ne reconnait pas cette entité, pas plus qu’ « aucun des États membres de l’UE ne la reconnait ».

Cette déclaration du porte-parole de l’UE prouve, encore une fois, que la pseudo « rasd » ne peut être considéré comme un État. Elle n’est autre qu’une émanation du front polisario, installée dans des camps à Tindouf, en Algérie. Cette entité fictive ne répond à aucun critère établi par le Droit International sur la reconnaissance de nouveaux États pour être reconnu en tant que tel. En effet, elle n’exerce aucune forme d’autorité sur la population de la région qu’elle revendique, qui se trouve en majorité au Sahara, sous la souveraineté du Maroc, et non dans les camps de Tindouf en Algérie. Pour être reconnu, un ou plusieurs États doivent constater l’existence sur un territoire déterminé d’une société humaine politiquement organisé et indépendante de tout autre État existant. Or, l’existence du polisario dépend entièrement de l’appui financier, militaire et politique de l’Algérie. De plus, le groupe armé, organisation marxiste, née de la Guerre Froide, ne saurait être comparé à un quelconque système politique organisé. Ses dirigeants sont installés et maintenus par l’armée algérienne, et toute contestation est violemment réprimée. 
    Sur 193 membres de l’Organisation des Nations Unies, l’immense majorité des États membres ne reconnaissent pas l’État fictif. D’ailleurs, l’ONU, la Ligue Arabe, l’Union du Maghreb Arabe, l’Organisation de la Coopération Islamique et l’Union Européenne ne reconnaissent pas l’existence de la pseudo « rasd ». Il est aussi important de rappeler les circonstances douteuses de l’admission de cette entité fictive par l’Union Africaine en 1984. En effet, le secrétaire général de l’époque, M. Edouard Edem Kodjo, a reconnu avoir subi des pressions de l’Algérie allant même jusqu’à recevoir des menaces pour l’intégration du groupe armé à l’Union Africaine. Ceci ne fait que prouver, encore une fois, l’illégitimité du polisario et de son entité fantôme, la pseudo « rasd ». 

Child Soldiers of Polisario
Enfants Soldats du Polisario

 

    Plusieurs reportages de médias internationaux sur le front polisario et ses activités, ont mis en lumière une organisation criminelle coupable des pires violations de la déclaration des Droits de l’Homme. En effet, le constat n’est autre que celui d’un groupe armé terroriste responsable de nombreux crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Son soi-disant « président », Brahim Ghali, fait l’objet de plusieurs mandats d’arrêts internationaux pour meurtre, viol, séquestration, torture, génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Le front polisario est aussi soupçonné d’affiliations avec des groupes terroristes comme Al Qaeda et d’employer des enfants soldats, ce qui constitue une violation directe du Droit International Humanitaire. Le polisario se rend également coupable, comme l’a souligné l’Office Européen de Lutte Anti-Fraude dans son rapport de 2009, de détournement des aides humanitaires de l’ONU et de l’UE au profit des dirigeants du front polisario et de leurs familles avec la complicité active de l’Algérie. 


En somme, la grande majorité des pays du monde ne reconnaissent en rien l’entité fictive « rasd ». La tutelle de l’Algérie et les affiliations criminelles rendent chimérique une quelconque reconnaissance à l’international. 

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