Le "polisario" ne jouit d’aucune forme de reconnaissance de l'ONU

Le Bureau du Protocole des Nations Unies a rapidement supprimé le "polisario" de son répertoire des missions permanentes à New York, après qu'un problème informatique ait brièvement inclus le groupe séparatiste dans cette liste.

Le Bureau du Protocole a présenté ses excuses pour cette "grave erreur", et a immédiatement pris des mesures pour corriger le problème.

En tant que groupe armé non étatique, le "polisario" n'a aucun statut officiel auprès des Nations unies, qui ne comptent que des États membres.

Les Nations unies n'ont jamais reconnu le "polisario" comme "mouvement de libération nationale".

Par conséquent, la soi-disant "représentation du front polisario auprès des Nations unies" n'apparaît pas dans le Livre Bleu de l'ONU. Aussi, les rapports de l'ONU se réfèrent au chef de cette entité exclusivement en tant que "représentant du polisario à New York", écartant les tentatives de ce groupe armé de s'approprier un statut officiel auprès de l'Organisation.

Le soi-disant "représentant du Front Polisario" n'est en fait ni un ambassadeur, ni un "représentant". Les véritables représentants de la population du Sahara sont les élus des instances régionales et locales, tels que M'Hammad Abba et Ghalla Bahiya, qui ont participé le mois dernier aux travaux de la session principale du Comité des Vingt-Quatre sur invitation officielle du Président du Comité.

Cette usurpation souligne l'illégitimité de ce groupe armé non étatique, qui n'existe que grâce au soutien de ses mentors algériens.